Maryam Ahi est née à Téhéran, dans une famille privilegiant la diversité des cultures. « Mon grand-père polytechnicien était professeur à Berlin, et ma mère nous parlait de la France, de son art et de son patrimoine. » En 1982, elle fuit l’Iran à l’âge de 4 ans avec toute sa famille. Ce changement radical de vie, elle en fit une force et cette double culture fait ce qu’elle est aujourd’hui. Enfant, elle se dessinait à même la peau des bijoux… dessinait des femmes imaginaires, et sculptait des paysage féériques en pâte à modeler…
Très vite elle comprit que son avenir allait être lié à ses mains et qu’il fallait qu’elle produise et crée. Et surtout, elle réalisa avec la mort subite de son oncle (graphiste et illustrateur) à 42 ans que le temps pour créer était compté, comme si ce besoin l’habitait. Bien plus tard, elle comprendra que l’on se nourrit de ce qu’y nous entoure, et que savoir regarder c’est aussi voir réellement. C’est dans ce mélange des cultures et à travers ses propres expériences de la vie qu’elle se peint et se dessine. A suivre….
